Quatrième rencontre à Paris
15 et 16 juin 2019
au Pin Paper, 2-4 rue impasse LamierUn premier jour sous le format habituel de l'Agora avec des ateliers-débats autour de la question : Comment les collectivités accompagnent la connexion à la nature dans les milieux éducatifs ?
Un second jour entièrement consacré à préparer une initiative commune afin d'impulser un changement d’échelle, de cette reconnexion à la nature en milieux éducatifs, en France.
Intervenant-es
- Moïna FAUCHER DELAVIGNE : Journaliste. Co-auteur du livre L’enfant dans la nature. Pour une révolution verte dans l’éducation, éditions Fayard, qui sortira en septembre 2019.
- Matthieu CHERREAU : Journaliste écrivain. Co-auteur du livre L’enfant dans la nature. Pour une révolution verte dans l’éducation, éditions Fayard, qui sortira en septembre 2019.
- David SÈVE : Directeur des engagements et de la Fondation Nature et Découvertes chez Nature et Découvertes
- Célia BLAUEL : Adjointe à la Maire de Paris chargée de toutes les questions relatives à la transition écologique, au climat, à l'environnement, à l'eau et à l’assainissement. Présentation du programme Oasis dans les écoles de Paris et des actions municipales de connexion à la nature des enfants-jeunes.
- Solène ROISIN : Cheffe de Cabinet de Célia Blauel
- Florence HERRERO : Élue de la mairie du 20ème en charge de L’Education au Développement Durable. Enseignante et référente E3D dans son école
- François MORISSEAU : Chargé de mission mobilisation citoyenne, éducation à l'environnement et au développement durable à l’Office Français de la Biodiversité.
- Sylvie BOISGERAULT : Enseignante à l’école élémentaire les Cloutiers (82100), dans laquelle, elle développe un projet d'école axé autour de l'enfant et de la nature. Elle coordonne la manifestation Écol'ô Naturel en partenariat avec les acteurs du territoire, ainsi que le stage : « Vivre la nature à l’école » à l'attention des enseignants, éducateurs, parents, animé par Roland Gérard.
- Frédéric VOLLE : Enseignant de la Fédération des Enseignants de Qi Gong, Arts Energétiques et auteur de « Relaxation en mouvement » aux éditions Weka. Il pratique le Qi Gong depuis 2002, qu’il découvre avec son professeur d’Aïkido, Jean-Marc Martin.
- Gabriela FABRYOVA : Facilitatrice graphique. Elle mettra en image les différents échanges et contributions de ces deux journées. Pour la découvrir cliquer ICI
Et en exclusivité, le samedi soir, nous aurons la chance d’avoir avec nous Frédéric PLENARD , professeur des Sciences et Vie de la Terre et réalisateur, qui nous présentera en avant avant première le film le Grand Secret du Lien !!
Programme
Lieux d'accueil
Pour ces deux jours, nous avons été accueillis par l’espace Pin Paper au 2-4, impasse Lamier - 75011 Paris.
Pas d'hébergement possible. Nous vous laissons autonome pour vous organiser.
Pour découvrir le lieu de la rencontre, c'est ici
Pas d'hébergement possible. Nous vous laissons autonome pour vous organiser.
Pour découvrir le lieu de la rencontre, c'est ici
Résumé des ateliers du dimanche
La dernière journée de ces rencontres a été entièrement consacrée à préparer une initiative commune aux réseaux d’éducation à la nature, institutions, fondations et collectivités, afin d'impulser un changement d’échelle, de cette reconnexion à la nature en milieux éducatifs, en France.
Nous avons profité de la présence de plusieurs acteurs de l'éducation et de la reconnexion à la nature pour aborder une question qui a émergé lors de plusieurs rencontres : Comment réussir à se mettre en lien pour apprendre à se connaître et travailler ensemble ?
Une des réponses apportée : créer un réseau, une coordination entre les différentes structures de l'éducation et de la reconnexion à la nature.
Après avoir posé ce constat, la première question sur laquelle il était évident de réfléchir fut : "Faire réseau pour faire quoi ?"
Plusieurs réponses à cette question ont été données par les participants. Ces réponses se regroupant selon 3 grands axes :
Promouvoir la connexion à la nature :
Connexion à la nature comme projet de société.
Compte-rendu des sous-groupes de travail :
Nous avons profité de la présence de plusieurs acteurs de l'éducation et de la reconnexion à la nature pour aborder une question qui a émergé lors de plusieurs rencontres : Comment réussir à se mettre en lien pour apprendre à se connaître et travailler ensemble ?
Une des réponses apportée : créer un réseau, une coordination entre les différentes structures de l'éducation et de la reconnexion à la nature.
Après avoir posé ce constat, la première question sur laquelle il était évident de réfléchir fut : "Faire réseau pour faire quoi ?"
Plusieurs réponses à cette question ont été données par les participants. Ces réponses se regroupant selon 3 grands axes :
- Faire communauté pour se relier, se rencontrer, se consolider et enraciner notre intention commune.
- Inventaire de ce qui existe : recherches et études, outils, initiatives, méthodes, expériences, réseaux...
- Diagnostiquer, diffuser, échanger, enrichir grâce à des formations existantes ou à créer, des expériences, des rencontres. Travail en archipels : à plusieurs, tous, en groupes de travail ?
Promouvoir la connexion à la nature :
- créer des outils inspirants et percutants pour tous les publics,
- enrichir nos messages et nos pratiques de communication,
- plaidoyers,
- actions / événements collectifs
- lobbying / politiques publiques - infiltrations, institutions.
Connexion à la nature comme projet de société.
Compte-rendu des sous-groupes de travail :
Atelier 1 : Comment s'organiser pour faire réseau ?
Pour coordonner le réseau des acteurs de l'éducation et de la reconnexion/éducation à la nature, la première piste qui a émergé fut de créer un cercle de pilotage.
1 ) Qui ?
-> CPN (Clubs Protéger la Nature)
-> RPPN (Réseau de pédagogie Par la Nature)
-> REN (Réseau École et Nature)
-> GSDL (Grand secret du lien)
-> Fondation Nature et Découverte, Fondation Terra Symbiosis et ? Fondation de France ?
-> Printemps de l'Éducation
-> Éducation Nationale (mission académique)
-> Chercheurs en Sciences de l'Éducation et / ou Reconnexion à la nature
-> AFB (Agence Française de la Biodiversité)
-> OCCE (Office Centrale de Coopération à l'École)
-> Colibris pour partager son expertise sur la création et animation d'un réseau et la gouvernance.
-> Calendrier
-> Besoins humains : fiche de rôle
-> Besoins financier
-> Pérenniser le poste - le rôle
3) Comment ?
4) Prochain petit pas possible (PPP)
-> Calendrier
-> Besoins humains : fiche de rôle
-> Besoins financiers
-> Pérenniser le poste - le rôle
5) Premier prochain petit pas possible (PPPP)
1 ) Qui ?
- Réprésentativité des acteurs de la reconexxion à la nature et sa promotion = diversité.
- Neutralité : chacune des personnes vient pour se mettre au service de la cause commune et non pas pour représenter une chapelle.
- Il est important que certains réseaux y soient pour des raisons d'historicité :
-> CPN (Clubs Protéger la Nature)
-> RPPN (Réseau de pédagogie Par la Nature)
-> REN (Réseau École et Nature)
-> GSDL (Grand secret du lien)
-> Fondation Nature et Découverte, Fondation Terra Symbiosis et ? Fondation de France ?
-> Printemps de l'Éducation
-> Éducation Nationale (mission académique)
-> Chercheurs en Sciences de l'Éducation et / ou Reconnexion à la nature
-> AFB (Agence Française de la Biodiversité)
-> OCCE (Office Centrale de Coopération à l'École)
-> Colibris pour partager son expertise sur la création et animation d'un réseau et la gouvernance.
- Fédérer les différents courants qui travaillent dans la reconnexion à la nature, des enfants, des parents, l'OCCE = les différentes parties prenantes.
- Rédaction de la Feuille de Route de cette mise ne réseau - coordination
-> Calendrier
-> Besoins humains : fiche de rôle
-> Besoins financier
-> Pérenniser le poste - le rôle
- Garant de la représentativité des idées
- Représente des courants - structures et non pas des intérêts individuels = garant de l'intérêt collectif et du bien commun.
- Communication interne et externe au travers de différents médias
- Porte parole du projet
- Aller à la rencontre de structures soeurs
- Rechercher des financements
- Être l'organe de décision
- Se rendre disponible pour les différents temps de rendez-vous du cercle de pilotage
- Se définir un cadre de travail bienveillant en respectant le savoir-être
- Se former aux outils d'intelligence collective
- Rédiger un appel à projet pour aller chercher des financements.
3) Comment ?
- Se rencontrer régulièrement et trouver un équilibre entre les réunions à distance (via outils numérique zoom) et les réunions en présence,
- Organiser un premier temps de travail pour définir comment ce cercle de pilotage va travailler ensemble son calendrier,
- Prise en charge des frais de déplacement / hébergement / repas par chaque structure.
4) Prochain petit pas possible (PPP)
- Rédiger les grandes lignes de la Feuille de Route du réseau, de sa coordination :
-> Calendrier
-> Besoins humains : fiche de rôle
-> Besoins financiers
-> Pérenniser le poste - le rôle
- Définir le mode d'organisation pour connaître les besoins en financement du projet global.
5) Premier prochain petit pas possible (PPPP)
- Une ou deux personnes référentes pour organiser la première réunion. Invitation des différents réseaux cités précédemment pour constituer le Copil.
- Chaque structure présente à cet atelier Agora de Paris s'engage à faire un retour à sa structure
- Rédaction d'une synthèse de cet atelier en sous-groupe
- Envoi d'un mail à chaque référent de structure pour informer de la démarche
- Réalisation d'un framadate pour fixer la première réunion à distance
Atelier 2 : Inventaire des actions existantes
Le groupe de travail portant sur l'inventaire des actions existantes, nous a rapidement amené à interroger ce que pouvait signifier la connexion à la nature. Nous nous sommes rendus compte que la plus lointaine référence au sein de notre groupe remonte à 2010, mais aussi que l’on pouvait faire le lien avec le film « La Belle Verte » où des gens se faisaient déconnecter de leur vie pour retrouver leur être véritable…
Ceci dit, ce qui a fait consensus, c’est qu’il est nécessaire de matérialiser, de compiler, de rendre disponible les moyens de la convergence à condition que cela soit fait dans une démarche d’ouverture et d’humilité. La quête de la bonne manière de connecter à la nature semble d’ores et déjà vaine, c’est la mise à disposition et la confiance qui permettront la mise en action.
Pour avancer dans un inventaire relatif aux pratiques de connexion à la nature tous les moyens de communication doivent être envisagés (films, tutos, rencontres, expérimentations et expériences, cartographie, site, témoignages, formations…).
De même cette tâche supposera un travail de définition ou de clarification de ce que peut signifier cette notion de connexion qui ne semble être qu’un moyen, une voie possible vers un équilibre, une harmonie entre l’homme et la nature.
Nous devons prendre conscience et constater que cette intention prend aujourd’hui plusieurs formes et qu’il est nécessaire de répertorier et rendre visible ce qui existe pour pouvoir changer de paradigme, sortir de la course au projet et à la meilleure idée pour nous focaliser sur l’essentiel : la consolidation d’un lien équilibré avec la nature !
Ce qui existe prend différentes formes à recenser. Des projets, structures, réseaux existent et agissent et ont besoin de visibilité. Des outils, des postures, des approches pédagogiques, des recherches, méthodes, processus, rituels ont été et sont à proposer à des publics. Il y a dans ces pratiques de quoi trouver chaussure à son pied !
De même, des formations existent. La législation mérite d’être appréhendée clarifiée et discutée le cas échéant. Il s’agit clairement d’équiper celles et ceux qui le souhaitent dans la perspective d’une mise en action qui correspond à leur vision et à leur être. Et en ce sens, il serait bienvenu de ne pas hésiter à recenser aussi les limites, les échecs, les pièges et les écueils qui détournent parfois l’intention de départ.
Il y a donc du boulot et l’aboutissement pour ce projet n’existe pas, mais il est, semble-t-il, temps de faire clairement un point sur l’existant dans le domaine de la connexion à la nature.
Ceci dit, ce qui a fait consensus, c’est qu’il est nécessaire de matérialiser, de compiler, de rendre disponible les moyens de la convergence à condition que cela soit fait dans une démarche d’ouverture et d’humilité. La quête de la bonne manière de connecter à la nature semble d’ores et déjà vaine, c’est la mise à disposition et la confiance qui permettront la mise en action.
Pour avancer dans un inventaire relatif aux pratiques de connexion à la nature tous les moyens de communication doivent être envisagés (films, tutos, rencontres, expérimentations et expériences, cartographie, site, témoignages, formations…).
De même cette tâche supposera un travail de définition ou de clarification de ce que peut signifier cette notion de connexion qui ne semble être qu’un moyen, une voie possible vers un équilibre, une harmonie entre l’homme et la nature.
Nous devons prendre conscience et constater que cette intention prend aujourd’hui plusieurs formes et qu’il est nécessaire de répertorier et rendre visible ce qui existe pour pouvoir changer de paradigme, sortir de la course au projet et à la meilleure idée pour nous focaliser sur l’essentiel : la consolidation d’un lien équilibré avec la nature !
Ce qui existe prend différentes formes à recenser. Des projets, structures, réseaux existent et agissent et ont besoin de visibilité. Des outils, des postures, des approches pédagogiques, des recherches, méthodes, processus, rituels ont été et sont à proposer à des publics. Il y a dans ces pratiques de quoi trouver chaussure à son pied !
De même, des formations existent. La législation mérite d’être appréhendée clarifiée et discutée le cas échéant. Il s’agit clairement d’équiper celles et ceux qui le souhaitent dans la perspective d’une mise en action qui correspond à leur vision et à leur être. Et en ce sens, il serait bienvenu de ne pas hésiter à recenser aussi les limites, les échecs, les pièges et les écueils qui détournent parfois l’intention de départ.
Il y a donc du boulot et l’aboutissement pour ce projet n’existe pas, mais il est, semble-t-il, temps de faire clairement un point sur l’existant dans le domaine de la connexion à la nature.
Atelier 3 : Promouvoir la connexion à la nature
CONTEXTE FAVORABLE
Besoin de nature, un sujet important et urgent.
Rédiger une tribune, un plaidoyer pour la campagne. Rédiger un texte co-signé par toutes les structures…
FORMATION
Formations possibles ? Entraînement, formation pour devenir lobbyiste locaux.
Cf Bloom. Prendre exemple ou même demander de l'aide. (Nature et Découverte connaît bien)
CONSTAT
Dans les autres réseaux, on fait déjà le 1 et le 2. mais le point 3, les réseaux existants n’y arrivent pas.
PLAIDOYER
COMMUNICATION
Documenter.
QUESTION
Qui on vise ? Quelle cible ?
Par quel médias ? Journaux, newsletter.
(Voir si aide possible avec La Salamandre)
LOBBYING national (plus LT, avec juriste…)
- Le sujet monte. Ça ressort de plus en plus dans les dernières grandes conférences sur l'environnement.
Besoin de nature, un sujet important et urgent.
- En 2020, il y aura le Congrès mondial UICN, c'est une occasion à saisir pour interpeller.
- 2020 : élections municipales. Comment mettre le sujet au programme ?
Rédiger une tribune, un plaidoyer pour la campagne. Rédiger un texte co-signé par toutes les structures…
- JM Blanquer : Annonces du 5 juin sur la Biodiversité. 2 annonces sur 8 sont utilisables pour la connexion à la nature.
FORMATION
Formations possibles ? Entraînement, formation pour devenir lobbyiste locaux.
Cf Bloom. Prendre exemple ou même demander de l'aide. (Nature et Découverte connaît bien)
CONSTAT
Dans les autres réseaux, on fait déjà le 1 et le 2. mais le point 3, les réseaux existants n’y arrivent pas.
PLAIDOYER
- Parmi les bénéfices. Notion de l’intérêt pour la santé. Levier efficace. Lutte contre sédentarité et santé physique et psychique.
- Choix des termes utilisés. Est-ce que "connexion à la nature", ça parle à tous ? Comment le présenter ?
COMMUNICATION
- Ce qui nous manque, pour basculer… c’est un récit commun.
- Rassembler des données avec l'aide de chercheurs, de porte-parole.
- > Comme ONG Bloom, avec chercheurs salariés, reconnus et légitimes.
- Expérimentation + Recherche action. S’appuyer sur des exemples.
- Le REN (Réseau école et nature) est un des acteurs principaux qui pourrait aider à répertorier les expérimentations réalisées ou en cours.
- Exemple d'expérimentation : « Aires marines éducatives » financé par la Fondation de France.
- Travail sur le rapport à la nature dans le cadre scolaire. Alix Cosquer avec Anne Caroline. Projet de recherche pour 3 ans. Avec protocoles validés et duplicables.
Documenter.
QUESTION
Qui on vise ? Quelle cible ?
- Ex Bloom - Lobbying puissant en mobilisant différents types d’acteurs – population citoyenne, et pro de la pêche (acteurs)
- Toucher les mairies mais aussi les communautés de communes
- Ecoles mais pas que
Par quel médias ? Journaux, newsletter.
(Voir si aide possible avec La Salamandre)
LOBBYING national (plus LT, avec juriste…)
- Lobbying pour faire changer les normes sécurité, normes écoles.
- Faire changer le code de l’éducation.
- Changer programme de l'Éducation Nationale
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